LE VOYAGE DE JULIEN ET CLAUDIE EN EUROPE!

mercredi 23 mars 2011

Toledo




Samedi, le 24 février nous sommes allé faire la visite d’une petite ville près de Madrid, nommée Toledo, nous y sommes allé avec une amie, Valérie. Toledo a été fondé en 192 avant J.C., par les Romains, principalement pour un aspect stratégique, en effet, la ville, forteresse imprenable, a été construite sur une falaise bordé par une rivière.  Toledo est aussi reconnu pour son multiculturalisme, en effet, au XXIe siècles les chrétiens, musulmans et juifs s’y retrouvaient pour échanger, lorsqu’ils n’étaient pas en guerre bien évidemment! Durant notre visite à Toledo, nous avons remarqué qu’il y avait un nombre anormal de magasins vendant des épées, couteaux et autres armes blanches, nous trouvâmes réponse à cette énigme durant notre voyage à Segovia. Toledo est en fait le coeur de l’industrie de la métalurgie de l’Espagne. Une fois arrivée sur place, nous avons vu un bus touristique à deux étages qui nous intéressait beaucoup, mais avant toute chose nous devions aller acheter nos billets d’autobus pour le retour à Madrid, donc nous sommes allez les récupérer et une fois de retour sur place, nous avons appris que le bus touristique repasserait dans quelques heures, donc, découragés nous sommes partie vers la ville…Nous sommes rentré dans la ville historique par la Puerta de Bisagra, nous sommes ensuite passé à travers la Puerta del Sol, où nous avons pu monter par un escalier très étroit et à pic tout en haut de la porte pour observer les environs. Ensuite, nous avons débouché dans la place centrale de la ville, la Plaza Zocodover. Comme dans toute bonne ville espagnol, nous avons aussi pu voir la Cathédrale, l’Hôtel de Ville et plusieurs églises.
Puerta Bisagra



Puerta del Sol
Nous en haut de la Puerta del Sol
Plaza Zocodover


À Toledo, Claudie a aussi trouvé sa future maison en Espagne:

mardi 22 mars 2011

Madrid, l'arrivée de Claudie en Europe!

L'emblème de Madrid

Claudie est arrivée à Madrid jeudi, le 24 février en début d’après-midi… Le contraste avec Montréal: Une superbe journée avec une température de 25 degré celcius et un magnifique soleil, nous avons prit le metro pour se rendre jusqu’à notre hôtel, une petite sieste à été nécéssaire pour rattraper le décalage, ensuite nous sommes allé souper dans un restaurant appelé Lateral, où nous avons pu partager des tapas (amuses-gueules d’origine espagnole) et de la sangria, sur une superbe terrasse très européenne! Le lendemain, nous avons quitté la chambre très tôt pour profiter au maximum d’une autre belle journée à Madrid, nous sommes allé visiter le Palais Royal (ou palais d’orient, résidence officielle du roi d’Espagne avec ces 3 418 chambres... on pourrait y loger tout les habitants de Roxton Pond!!!)
Intérieur Palais Royal de Madrid

Nous avons visité la vieille ville: La Latina, le cartier de l’opéra et le parc: Campo del Moro (voir message antérieur) où Julien pu prendre sa revanche sur les Paons. Pourquoi une rechanche? Ayant toujours aimé les animaux, un beau jour au Zoo de Granby, lorsque Julien était petit, il avait décidé d’aller flater…ou plutôt d’aller embêter un paonneau certains vous diront. La mère paon n’ayant pas apprécié décida d’aller le picosser/traumatiser, depuis ce temps une animosité règne entre Julien et les paons.

Le dimanche nous sommes aller au Rastro avec des amies. Le Rastro est un immense marché aux puces qui s'étale sur plusieurs rues bloquées à la circulation où plusieurs centaines de personnes déambules à travers les échoppes où l’on peut trouver absolument de tout: vêtements, sous-vêtements, chaussures, bijoux, films, antiquités…un vrai marché aux puces quoi!
Anne-Marie, Danitza, Valérie, Julien et Claudie au Rastro


lundi 14 février 2011

Le Maroc, pays de contraste! (pour se changer de l'Espagne...)

Toute cette belle histoire a commencé lorsque j'ai appris qu'Adam mon classmate HEC moitié Marocain, moitié Québécois était au Maroc pour le mois de février. J'ai donc saisi l'occasion d'avoir un guide touristique pas trop cher et nous avons penser à un séjour à Marrakech. Pourquoi Marrakech et non Agadir, Rabat ou bien Casablanca, parce que de l'avis d'amis Marocains-Marocaines, Marrakech est la plus belle grande ville, vous voilà avertis, n'allez pas à Casablanca, même si vous venez de voir le film!



Après beaucoup de rebondissements dans l'organisation, nous sommes finalement partis, Anne-Marie et moi, de Madrid vers Marrakech pour un séjour, bien trop court, de 4 jours. Au programme, très courte visite de la ville, traversé du pays en 4x4 en direction de la frontière avec l'Algérie et un nuit dans le désert du Sahara en compagnie des bédouins.

Jour 1:

En arrivant à Marrakech, si c'est la première fois, on remarque vite que l'anarchie et l'histoire est beaucoup plus présente que dans nos belles petites villes occidentales. Je pense surtout à l'infernal et dangereuse circulation de la ville où scooter, ânes, voitures, piétons et tous ce que vous voudrez se côtoient dans un bordel étonnamment fonctionnel!

Après avoir réussi à sortir vivant du taxi, nous avons traversé la Medina (Une médina (en arabe : المدينة العتيقة), désigne la partie ancienne d'une ville par opposition aux quartiers modernes de type européen), où les scooters réussissent à ce faufiler malgré l'étroitesse des ruelles, pour se rendre à notre fantastique Riad (Les riads, orthographiés aussi ryhads, (arabe : rawḍa روض pluriel riyāḍ رياض : « jardin », c'est le même mot qui désigne la capitale de l'Arabie saouditeRiyad.) et les dars(littéralement « maisons ») constituent un habitat traditionnel des centres urbains marocains (médinas). Ces maisons sont entièrement fermées sur l'extérieur et s'organisent autour du patio central, sur le modèle de l'habitat arabo-musulman traditionnel. Ils sont souvent plantés d'arbres et dotés d'une fontaine qui leur donnent ainsi l'allure d'un jardin, d'où leurs noms.) où nous attendait le très sympathique Aziz, de la compagnie Riads Marrakech (riads-marrakech.net). Ah la pub que je lui fais, s'il savait! C'est aussi cette première journée que j'eue un coup de foudre...avec la bouffe marocaine et je suis certain que ce fut réciproque, car plus le séjour avançait plus nous nous rapprochions et surtout plus je l'appréciais! Nous avons terminé la soirée dans le Nuphar Bar du très chic hôtel 5 étoiles Naoura Barrière. 





Jour 2:


Départ de Marrakech à 7h30 du matin avec Abdul, notre chauffeur et guide pour le voyage, et M. Mohamed Isbaï, directeur de l'agence M'hamid Travel (mhamid-travel.com) en direction de Ouarzazate. Le premier point d'intérêt de notre route, la chaîne de montagne de l'Atlas, mais plus précisément le col de Tichka à 2260 mètres faisant partie du Haut Atlas qui culmine à 4 167 mètres au Maroc. La route qui zigzag dans les montagnes est très spectaculaire et peut donner le vertige lorsque le ''très prudent'' Abdul en a assez de rouler à 90 Km/H derrière un 10 roues et décide de le dépasser à 120 Km/H en étant presque dans une courbe et où n'importe quel accrochage serait fatal.



Une session de ski au Maroc?



Vous voyez le genre?


Après avoir traversé plusieurs village et une ville fortifié dont j'ai oublié le nom. Nous avons atteint la ville de Ouarzazate pour le diner.

Ville fortifiée

Ouarzazate ne vous dit peut-être rien, mais si je vous dis: Martin Scorcesse avec « Kundun »,Ridley Scott avec « Gladiator » et «Kingdom of Heaven», Alain Chabbat avec  « Astérix et Obélix» , Stefan Sommers avec « La Momie», « Le Diamant du Nil » de Lewis Teague, « Un thé au Sahara» de Bernardo Bertolucci? Et oui tous ces films ont été tourné dans la région de Ouarzazate! En effet, la région est reconnue pour la diversité des paysages, la lumière exceptionnelle, une main d’œuvre locale abondante, tous ces éléments font de Ouarzazate l’un des lieux les plus désirés du Maroc par les cinéastes.






Le Pacha au resto.
Après le copieux diner, nous avons entamé la dernière partie de notre voyage, soit la route vers M'hamid et le désert. Donc sur ce chemin, nous avons croisé: des gorges au paysage lunaire et dans la vallée de Drâa, qui est le plus grand fleuve du Maroc, nous avons parcourut les très belles oasis qui bordent le fleuve. Ensuite, nous entamions une autre partie très stressante du voyage, soit la ''route'' à une voie qui mène jusqu'au désert. Je dis stressante, car les autocars, les 4x4, les autos et scooters qui se croisent ne veulent jamais céder 1cm de la route et tous se décide à la dernière minute dans un coup de volant brusque. De plus, lorsque les roues du 4x4 tombe dans l'accotement en gravelle à 120-140 Km/H, ça brasse comme dans le Monstre de La Ronde. 
Gorges


Vallée du Drâa


En arrivant dans notre bivouac dans le désert du Sahara, nous sommes, avec joie, sortie de notre 4x4 et nous avons pu profiter du désert et de ses dunes.  Le désert c'est merveilleux, il n'y a rien, mais en même temps c'est extrêmement impressionnant et tu pourrais y rester des jours à y errer. Il faut le vivre, car c'est difficilement explicable. Après une session photo dans le désert et quelques courses à travers les dunes avec Adam, direction le campement construit en sable compacté et encastré dans une dune. Nous avons pu observer un magnifique couché de soleil avant de mangé un coucous. Après le souper, la nuit commençait et la température avait déjà baissé drastiquement. Nous nous sommes réchauffé autour d'un feu et avons participer à la session musique en essayant de chanter de l'arable, de jouer du tambour et surtout en ''propageant la culture québécoise'' en chantant une chanson bien de chez nous...«L'arbre est dans ses feuilles»!!! Malgré le froid, nous avons très bien dormit dans notre cabane de sable, non chauffé. Le lendemain, retour vers la ville de M'hamid à dos de dromadaire. Mon dromadaire (roux) dénommé Thimothé n'était pas le plus imposant, mais un dromadaire reste une bestiole très haute sur patte, et très inconfortable pour les hommes...










*On s'assoit sur une dune de sable, on ne voit rien, on n'entend rien et cependant quelque chose rayonne en silence... -StEx-


C'est à ce moment précis du voyage qu'on se rencontre qu'un journée dans le désert après cette longue route ce n'est vraiment pas assez. Mais, nous n'avions pas le choix, il fallait retourner à Marrakech...











vendredi 21 janvier 2011

User ses bottines à Madrid, quelle plaisir! (SUITE)

Encore une belle journée qui s’annonce pour mon deuxième jour de visite en solo de la capitale espagnol! Au Programme? Le parc del Buen Retiro (Parc de la Bonne Retraite), les environs et le Musée nationale du Prado.

Je quitte donc le Madrid’s gold rush pour descendre Gran Vía, la rue principale espagnole, vers la Plaza de Cibeles (pour la déesse Cybèle) où l'on trouve quatre bâtiments emblématiques de la ville. C’est-à-dire la Banco de España, banque central: 
El Palacio de Buenavista, quartier générale de l'armée de terre:
La Casa de América (Palacio de Linares): 
Le majestueux Palais des Communications, bâtiment principale de l'administration municipale de la ville de Madrid:
 Finalement, au centre de la place, la fontaine de la déesse:

Je continuai mon chemin vers les Jardines del Buen Retiro. Anciennement, une terre qu'on avait offert au roi Philippe IV comme distraction de la cour du roi et terrain de chasse. Maintenant, le ''Central Park'' de Madrid. J'ai commencé par une promenade autour de l'étang du parc où l'on peut voir des show de marionnettes, des dresseurs de chiens, prendre des cours de ''rollerblade'' et même louer une chaloupe, mais surtout où l'on peut observer le monument construit à la gloire d'Alfonso XII:
Je suis par la suite aller voir le très lumineux Palais de Cristal et son exposition d'art:
Et donc d'un monument ou d'un jardin à un autre, j'ai épuisé la journée entière dans ce parc en attendant la période gratis dans le Musée du Prado. 

J'ai aussi assisté à un match grandiose de ''futbol'' entre les monstrueux géants et les enfants normaux. En résumé, l'équipe des géants contrôle le match sur presque tous les plans, à l'exception des échappés du talentueux et impolis numéro 11 qui par deux fois pu s'approcher du filet, mais fut arrêté par le sifflet de l'arbitre appelant d'une faute. Et aussi par deux fois, on pu entendre un Hijo de Puta (fils de pute) sortir de sa bouche et son coach crier quelque chose.

Ensuite, il fut l'heure d'aller faire la fil d'attente pour pouvoir voir les oeuvres d'art du Museo National Del Prado. Mais, avant j'assistai à une belle scène: 

Un père et son fils devant une grosse Bentley Continental Blanche stationnée. Le père s'exclamant (traduction libre): «Quel Automobile!», le fils s'écrasant la face dans la vitre du conducteur dit: «Quelle horreur!» et finalement le père offusqué, lui répondre au même moment que le propriétaire de l'auto arrivait: «Je n'ai pas dit que c'était beau, seulement cher!!!»

       
Après toute ces aventures, j'étais assez épuisé pour pouvoir prendre la pose du connaisseur d'art qui visite une galerie, le pas léger et lent, les mains jointes derrière le dos et mon guide du musée toujours près de la main pour identifier les chefs d'oeuvre et leurs donner une plus grande attention, j'entrai dans le Prado.

Le Prado, c'est quoi? Une des plus grandes et prestigieuses pinacothèques du monde composé par des spécialistes de chaque école (italienne, espagnol, française, allemande, anglaise, etc.)
Les Ménines de Velasquez:
Saturne dévorant un de ses enfants, alias le mangeur de bébé de Goya:
Le chevalier à la main sur la poitrine (chevalier inconnu) de Le Greco:

   

jeudi 20 janvier 2011

User ses bottines à Madrid, quelle plaisir!

Il fais environ 19°C, aucun nuage, je sens la jalousie jusqu’ici! Donc, la journée parfaite pour se perdre dans le centre-ville de Madrid! Je sors mon ‘’Harvard Student Travel Guide’’, regarde la carte de Madrid et  cerne la ligne la plus importante de l’introduction qui dit qu’à Madrid la majorité des points à voir se font à pied.

Première sortie : Descendre la ‘’rue de l’or’’ comme je l’ai surnommé, en raison de la multitude d’homme sandwich jaune-or, qui viennent parfois te harceler, lorsque tu passes trop près d’eux ou lorsque tu les regardes un peu trop. Ce qu’ils veulent? Que tu leurs vendes ou achètes de l’or, bien sûr! Alors, incapable de dire :«Yo, j’ai tu de l’air d’un gars qui porte de l’or ou qui aurait les moyens de s’en acheter?» en espagnol, je disais simplement:«No, gracias».

 Puerta del Sol
Cette rue débouche sur la puerta del sol ou se qui semble être le point central de la ville avec ses touristes, mimes, statues humaines de toutes sortes qui changent pour des costumes de monstres de Star Wars à la tombé de la nuit, troubadours et autres artistes de la rue.

Je suis ensuite passé par la Plaza Mayor, qui est soit disant incomparable à la magnifique Plaza Mayor de Salamanca (où fut tourné le film ‘’Vintage Point’’). Ensuite, je suis arrivé au Palacio Real que j’ai visité seulement de l’extérieur (je garde la visite intérieur pour Claudie). J’ai ensuite marché dans les Jardines de Sabatini, annexé au palais royal.


Plaza Mayor - Madrid
Palacio Real
Jardines de Sabatini


Un peu plus loin, j’ai pris 30 minutes pour observer des papis essayer de frapper le cochon dans un parc, ils avaient du ‘’visou’’, j’aurais pas aimer me pogner contre eux. Non loin de là, à travers des grilles, on pouvais voir un autre jardin annexé au palais royal, mais lorsque j’ai finalement trouvé l’entrer un garde avec une impressionnante casquette m’empêcha de rentrer en me disant quelque chose tellement vite que je n’y ai rien compris. J’ai donc entrepris de faire le tour de l’imposante clôture pour trouver une autre entrer. Détour qui en valu 1000x la peine, car j'ai pu m’introduire par une petite porte restée ouverte. J’ai donc pu visiter un magnifique jardin appeler Campo Del Moro. En français, le camp du Maure, car ce fut, selon la tradition, le campement des troupes arabes qui assiégèrent l’Alcazar en 1109. Ce fut ensuite un jardin où l’on donna plusieurs fêtes et banquets. C’est aussi l’un des plus beau jardin avec celui Del Buen Retiro que j’eu jamais visité. Des arbres centenaires, un troupeau de pans en liberté et une allée centrale donnant sur le palais royal où il serait possible de faire des party ‘’epic’’.

Campo del Moro

Le chalet de la reine dans le campo del moro
Et j'ai jamais autant marché...