LE VOYAGE DE JULIEN ET CLAUDIE EN EUROPE!

lundi 14 février 2011

Le Maroc, pays de contraste! (pour se changer de l'Espagne...)

Toute cette belle histoire a commencé lorsque j'ai appris qu'Adam mon classmate HEC moitié Marocain, moitié Québécois était au Maroc pour le mois de février. J'ai donc saisi l'occasion d'avoir un guide touristique pas trop cher et nous avons penser à un séjour à Marrakech. Pourquoi Marrakech et non Agadir, Rabat ou bien Casablanca, parce que de l'avis d'amis Marocains-Marocaines, Marrakech est la plus belle grande ville, vous voilà avertis, n'allez pas à Casablanca, même si vous venez de voir le film!



Après beaucoup de rebondissements dans l'organisation, nous sommes finalement partis, Anne-Marie et moi, de Madrid vers Marrakech pour un séjour, bien trop court, de 4 jours. Au programme, très courte visite de la ville, traversé du pays en 4x4 en direction de la frontière avec l'Algérie et un nuit dans le désert du Sahara en compagnie des bédouins.

Jour 1:

En arrivant à Marrakech, si c'est la première fois, on remarque vite que l'anarchie et l'histoire est beaucoup plus présente que dans nos belles petites villes occidentales. Je pense surtout à l'infernal et dangereuse circulation de la ville où scooter, ânes, voitures, piétons et tous ce que vous voudrez se côtoient dans un bordel étonnamment fonctionnel!

Après avoir réussi à sortir vivant du taxi, nous avons traversé la Medina (Une médina (en arabe : المدينة العتيقة), désigne la partie ancienne d'une ville par opposition aux quartiers modernes de type européen), où les scooters réussissent à ce faufiler malgré l'étroitesse des ruelles, pour se rendre à notre fantastique Riad (Les riads, orthographiés aussi ryhads, (arabe : rawḍa روض pluriel riyāḍ رياض : « jardin », c'est le même mot qui désigne la capitale de l'Arabie saouditeRiyad.) et les dars(littéralement « maisons ») constituent un habitat traditionnel des centres urbains marocains (médinas). Ces maisons sont entièrement fermées sur l'extérieur et s'organisent autour du patio central, sur le modèle de l'habitat arabo-musulman traditionnel. Ils sont souvent plantés d'arbres et dotés d'une fontaine qui leur donnent ainsi l'allure d'un jardin, d'où leurs noms.) où nous attendait le très sympathique Aziz, de la compagnie Riads Marrakech (riads-marrakech.net). Ah la pub que je lui fais, s'il savait! C'est aussi cette première journée que j'eue un coup de foudre...avec la bouffe marocaine et je suis certain que ce fut réciproque, car plus le séjour avançait plus nous nous rapprochions et surtout plus je l'appréciais! Nous avons terminé la soirée dans le Nuphar Bar du très chic hôtel 5 étoiles Naoura Barrière. 





Jour 2:


Départ de Marrakech à 7h30 du matin avec Abdul, notre chauffeur et guide pour le voyage, et M. Mohamed Isbaï, directeur de l'agence M'hamid Travel (mhamid-travel.com) en direction de Ouarzazate. Le premier point d'intérêt de notre route, la chaîne de montagne de l'Atlas, mais plus précisément le col de Tichka à 2260 mètres faisant partie du Haut Atlas qui culmine à 4 167 mètres au Maroc. La route qui zigzag dans les montagnes est très spectaculaire et peut donner le vertige lorsque le ''très prudent'' Abdul en a assez de rouler à 90 Km/H derrière un 10 roues et décide de le dépasser à 120 Km/H en étant presque dans une courbe et où n'importe quel accrochage serait fatal.



Une session de ski au Maroc?



Vous voyez le genre?


Après avoir traversé plusieurs village et une ville fortifié dont j'ai oublié le nom. Nous avons atteint la ville de Ouarzazate pour le diner.

Ville fortifiée

Ouarzazate ne vous dit peut-être rien, mais si je vous dis: Martin Scorcesse avec « Kundun »,Ridley Scott avec « Gladiator » et «Kingdom of Heaven», Alain Chabbat avec  « Astérix et Obélix» , Stefan Sommers avec « La Momie», « Le Diamant du Nil » de Lewis Teague, « Un thé au Sahara» de Bernardo Bertolucci? Et oui tous ces films ont été tourné dans la région de Ouarzazate! En effet, la région est reconnue pour la diversité des paysages, la lumière exceptionnelle, une main d’œuvre locale abondante, tous ces éléments font de Ouarzazate l’un des lieux les plus désirés du Maroc par les cinéastes.






Le Pacha au resto.
Après le copieux diner, nous avons entamé la dernière partie de notre voyage, soit la route vers M'hamid et le désert. Donc sur ce chemin, nous avons croisé: des gorges au paysage lunaire et dans la vallée de Drâa, qui est le plus grand fleuve du Maroc, nous avons parcourut les très belles oasis qui bordent le fleuve. Ensuite, nous entamions une autre partie très stressante du voyage, soit la ''route'' à une voie qui mène jusqu'au désert. Je dis stressante, car les autocars, les 4x4, les autos et scooters qui se croisent ne veulent jamais céder 1cm de la route et tous se décide à la dernière minute dans un coup de volant brusque. De plus, lorsque les roues du 4x4 tombe dans l'accotement en gravelle à 120-140 Km/H, ça brasse comme dans le Monstre de La Ronde. 
Gorges


Vallée du Drâa


En arrivant dans notre bivouac dans le désert du Sahara, nous sommes, avec joie, sortie de notre 4x4 et nous avons pu profiter du désert et de ses dunes.  Le désert c'est merveilleux, il n'y a rien, mais en même temps c'est extrêmement impressionnant et tu pourrais y rester des jours à y errer. Il faut le vivre, car c'est difficilement explicable. Après une session photo dans le désert et quelques courses à travers les dunes avec Adam, direction le campement construit en sable compacté et encastré dans une dune. Nous avons pu observer un magnifique couché de soleil avant de mangé un coucous. Après le souper, la nuit commençait et la température avait déjà baissé drastiquement. Nous nous sommes réchauffé autour d'un feu et avons participer à la session musique en essayant de chanter de l'arable, de jouer du tambour et surtout en ''propageant la culture québécoise'' en chantant une chanson bien de chez nous...«L'arbre est dans ses feuilles»!!! Malgré le froid, nous avons très bien dormit dans notre cabane de sable, non chauffé. Le lendemain, retour vers la ville de M'hamid à dos de dromadaire. Mon dromadaire (roux) dénommé Thimothé n'était pas le plus imposant, mais un dromadaire reste une bestiole très haute sur patte, et très inconfortable pour les hommes...










*On s'assoit sur une dune de sable, on ne voit rien, on n'entend rien et cependant quelque chose rayonne en silence... -StEx-


C'est à ce moment précis du voyage qu'on se rencontre qu'un journée dans le désert après cette longue route ce n'est vraiment pas assez. Mais, nous n'avions pas le choix, il fallait retourner à Marrakech...